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ED 395 - Journées Doctorales du LESC UMR 7186
Les 22- 23 juin 2017 auront lieu à l’Université Paris Nanterre deux journées doctorales intitulées "Anthropologie critique et critique politique".
du 22 juin 2017 au 23 juin 2017
Résumé :
“Identité”, “rapport à la nature”, “relativisme des cultures”, “théorie du genre”, “filiation”, “inégalités sociales”... si nombre de débats politiques contemporains manipulent des concepts au cœur des questions anthropologiques, peud’anthropologues y participent sur la scène publique. La question de l’engagement et du rôle du chercheur ne font d’ailleurs pas consensus dans les cercles académiques. Partant de ce constat, ces journées doctorales ont pour but d’engager une réflexion autour des finalités de l’anthropologie, de la praxis du jeune chercheur sur les différents lieux de la production du savoir, et des liens entre connaissance anthropologique et engagement politique. Ces journées se veulent être un espace de discussion et de réflexion sur les potentialités critiques des recherches anthropologiques émergentes. « En se transformant en autocritique d’où tout souci pratique a disparu, la critique n’a plus alors de politique que le nom » : Cette remarque de J. Copans souligne la nécessaire interrogation politique que posent les liens entre réflexivité et pratique dans la discipline. Comment, dès lors, intégrer à la critique réflexive une critique politique positive des mondes sociaux, sans perdre de vue la production de savoirs scientifiques ? Quelles formes peuvent prendre l’engagement du chercheur, sur son terrain comme dans sa propre société ? Dans quelle mesure un dialogue interdisciplinaire permettrait de nourrir ce débat au sein de la discipline anthropologique ? Plus largement, doit-on postuler que le projet anthropologique est intrinsèquement critique, ou tenter de construire une anthropologie proposant une critique sociale originale ?
10h00 Introduction
10h30 : Session I : Du choix épistémologique à la posture méthodologique : l’engagement critique du chercheur.
- “Sentinelles du présent ou fonctionnaires d’Etat ? Des notes autour du droit à la recherche et de ses tutelles”. Stefano Dorigo.
- "La politique des faits et les moments politiques du chercheur dans un district Adivasi en Inde du Sud". Jose Egas
- “De la police à la pólis : les formes d'engagement du chercheur”. Magali Dufau.
13h00 : Déjeuner
14h00 : Session II : Table ronde Ethnographes impliqués : la description estelle une prise de position ?
- « Il ne faut pas exposer ça au public ! ». La dimension politique dans la société hmong en Ile-de-France », Sandra Ly.
- « Ethnographier la vulnérabilité : un levier politique ? », Bénédicte Bonzi.
- “Lorsque l’objet de recherche est objet de suspicions : questions sur la prise de position du chercheur face à un discours institutionnalisé. », Marie Mazzella.
- « Futurs mouvants : critique anthropologique de la précarité entre chercheurs d’origine indienne en Europe. », Vinicius Kauê Ferreira.
recherches.
- “Touaregs et savants, une légitimité accordée par le terrain” Pierre Peraldi
- “Pour en finir avec les Tibétains verts. Une ethnologue aux prises avec la politique et la conservation"” Valérie Vandenabeele
- « Du Jaibana au Benkhuum , la singularisation politique et culturelle du chaman de la société amérindienne Wounaan du littoral pacifique colombien » , Sandra Liliana Herran Arias
Comité scientifique :
Julie Cayla, doctorante, LESC
Arnaud Esquerre, CR, LESC
Monica Heintz, MCF Paris Ouest, LESC
Violaine HéritierSalama, doctorante, LESC
Carolina Kobelinski, CR, LESC
Brett Le Saint, doctorant, LESC
Comité d’organisation :
Julie Cayla, doctorante, LESC
Violaine HéritierSalama, doctorante, LESC
Brett Le Saint, doctorant, LESC
Sandra Ly, doctorante, LESC
Mis à jour le 17 décembre 2019