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Séminaire doctoral d’écriture ( dit "GRADUATE SEMINAR" ) du LESC
Publié le 16 décembre 2020
–
Mis à jour le 29 octobre 2024
Date(s)
du 15 novembre 2022 au 21 mars 2023
Date : 6 séances de décembre 2024 à juin 2025
Durée : 24h
Lieu : LESC
Horaires : 11 à 15h
Nombre de participants maximum : 15-20
Public visé : doctorantes et doctorants en anthropologie
Type de formation : Séminaire disciplinaire
Responsables 2024-25 :
Contact :
CONTEXTE DE LA FORMATION
Le LESC compte une soixantaine de doctorants et doctorantes. Il s’agit de compléter l’offre de séminaires et ateliers qui leur sont proposés au sein du
laboratoire (séminaires aréaux, d’équipes, ateliers type « Lectures » ou « Chantiers », atelier professionnel etc.) en reprenant la tradition d’un atelier, à
leur destination exclusive, de travail collectif sur leurs propres travaux. En aucun cas il n’est question de suppléer à l’encadrement de la thèse par les directeurs et
directrices et les CSI. Il s’agit plutôt d’offrir un cadre informel de réflexion paritaire, de formation par la pratique.
OBJECTIFS
Chaque séance sera divisée en séquences. Pour varier les types d’exercice intellectuel, et pour permettre au plus grand nombre de bénéficier de séances intensives. Ainsi, par exemple, deux doctorant.es pourraient présenter leurs travaux à chaque fois.
On ouvrira chaque séance par une séquence « à la pêche aux trucs », ou un rapide tour de table durant lequel chacun.e apportera un truc, astuce, conseil, ficelle du métier
pioché ou glané, auprès de son directeur ou de sa directrice, des collègues, au fil des lectures, dans sa propre expérience, etc. L’idée est de mettre en partage ces ficelles du
métier, mais aussi de se mettre au travail ou en état de vigilance intellectuelle entre deux séances.
Le cœur des séances sera probablement constitué par des séquences dites « deadlines » : offrir au étudiantEs une occasion de date limite de rendu de chapitres pour conjurer la procrastination ; et un espace de lectures et de retours sur ces premiers jets. On propose un envoi du travail trois semaines avant la séance. Si tout le monde est
d’accord, on peut éprouver à nouveau les vertus du fonctionnement suivant : au moins deux doctorant.es et l’organisatrice se désignent comme rapporteurs et rapporteuses.
Durant la séquence, dans un premier temps, l’auteur ou l’autrice n’a pas la parole : ce sont les lecteurs/lectrices qui lui font retour de ce qu’il ou elle a voulu dire. Puis la discussion s’élargit.
Ces séquences « deadlines » pourront aussi consister en « plancher sur le plan » : soumettre un plan de la thèse pour telle date (également trois semaines en amont), le
voir discuté et l’améliorer ensemble. Dans ce cas, il est probablement plus pertinent de commencer à donner la parole à l’auteur/autrice du plan, pour expliciter ses limites, et
les difficultés à les surmonter.
Si les doctorant.es le souhaitent, on peut se proposer des séances ou séquences dites « j’entre en écriture par la p’tite porte » : j’écris un petit truc qui ne mange pas de
pain, très en deçà du chapitre ou en amont du plan. Je reprends par exemple un extrait de mon journal de terrain et je le rédige: une situation, un portrait, un lieu… mais de
préférence une situation. Que je choisis pour sa banalité, son exemplarité, ou au contraire pour son caractère exceptionnel, paroxystique… à la limite peu importe si je ne
sais pas pourquoi je la choisis, du moment que je la choisis parce que je sais qu’elle importe. Pour moi et/ou pour « les gens ». Elle « dit » quelque chose du terrain, de
l’enquête, de l’objet, et le travail collectif, outre les retours sur l’écriture, pourra consister à essayer de comprendre ce qu’elle dit. Il s’agit d’aider à l’écriture bien sûr,
mais aussi de favoriser la construction d’une problématique par une approche rigoureusement inductive – donc anthropologique. Selon les besoins, on peut proposer d’autres exercices d’écriture : que se passe-t-il si j’écris ma thèse en mode « paysage » ? Travail sur la question du récit et de la mise en récit. Intrigue ou théorie ? Fil conducteur ? Passer de l’entretien au texte. Camper des personnages. Etc.
On envisage, de façon moins centrale, des séances ou séquences « hotline », ou pourrait-on dire au contraire de « gestion des affaires courantes », où en fonction des
besoins les doctorant.es pourront faire état de leur perplexité entre deux terrains, sur les acquis du premier, sur la boîte à outils méthodologiques à mettre en œuvre sur le second, sur la gestion des conséquences des gaffes qu’ielles viennent d’y commettre, etc. On pourra aussi y discuter blocages à l’entrée sur le terrain, difficultés à faire son coming-out d’anthropologue, et autres bourrages-papier aussi divers que classiques. En tout état de cause, le travail restera néanmoins strictement concentré sur la thèse à
proprement parler. Le séminaire ne sera pas, par exemple, un espace de formation à la rédaction d’articles scientifiques.
PROGRAMME
(dates provisoires à l’exception du 05/12)
- Doc 1
- Doc 2
- Doc 2
- Doc 1
- Doc 2
- Doc 1
- Doc 2
- Doc 1
- Doc 2
- Doc 1
- Doc 2
Durée : 24h
Lieu : LESC
Horaires : 11 à 15h
Nombre de participants maximum : 15-20
Public visé : doctorantes et doctorants en anthropologie
Type de formation : Séminaire disciplinaire
Responsables 2024-25 :
Contact :
CONTEXTE DE LA FORMATION
Le LESC compte une soixantaine de doctorants et doctorantes. Il s’agit de compléter l’offre de séminaires et ateliers qui leur sont proposés au sein du
laboratoire (séminaires aréaux, d’équipes, ateliers type « Lectures » ou « Chantiers », atelier professionnel etc.) en reprenant la tradition d’un atelier, à
leur destination exclusive, de travail collectif sur leurs propres travaux. En aucun cas il n’est question de suppléer à l’encadrement de la thèse par les directeurs et
directrices et les CSI. Il s’agit plutôt d’offrir un cadre informel de réflexion paritaire, de formation par la pratique.
OBJECTIFS
- Permettre aux doctorant.es d’avancer dans leurs travaux respectifs, en particulier dans la rédaction de la thèse, en soumettant à l’expertise collective un chapitre, un plan, un passage, un problème, etc.
- Faciliter la socialisation et les échanges – dans une période de la professionnalisation souvent trop solitaire. Une clause de bienveillance sera instaurée : l’idée est d’essayer de faire en sorte que les doctorant.es sortent des séances en ayant l’impression d’avoir plus avancé que reculé (ou du moins, d’avoir des billes pour avancer). Les remarques - y compris bien sûr les remarques critiques nécessaires à la disputatio scientifique - seront donc faites dans une optique constructive.
- Former et se former en formant les autres : le séminaire est ouvert à toustes, quelle que soit l’étape du travail de thèse. Il est avéré que l’on apprend beaucoup de l’expérience et des difficultés des autres, éventuellement plus avancé.es dans leur parcours, et que l’on peut par ailleurs donner de judicieux conseils dès la première année. Si chaque thèse est singulière, le métier, lui, est commun.
- Offrir un espace de familiarisation aux différentes étapes de la thèse, aux différentes facettes du travail qu’elle suppose, pour faciliter leur appropriation.
- Proposer des outils de désacralisation du Métier avec un M Majuscule et de conjuration de l’angoisse ; mettre en partage trucs, astuces et ficelles du métier avec un m minuscule et mettre ainsi le travail de thèse à échelle et portée humaine.
- Offrir une occasion de socialisation professionnelle au travail collaboratif, et à la co-construction de séminaires de recherche : cet espace n’est possible et ne peut exister que si les doctorant.es s’impliquent dans sa conception, son organisation, et son contenu, avec l’organisatrice. Il s’agit d’essayer de créer une dynamique collective de travail bénéficiant à chacun.e… comme un « mini-laboratoire » ou une équipe.
Chaque séance sera divisée en séquences. Pour varier les types d’exercice intellectuel, et pour permettre au plus grand nombre de bénéficier de séances intensives. Ainsi, par exemple, deux doctorant.es pourraient présenter leurs travaux à chaque fois.
On ouvrira chaque séance par une séquence « à la pêche aux trucs », ou un rapide tour de table durant lequel chacun.e apportera un truc, astuce, conseil, ficelle du métier
pioché ou glané, auprès de son directeur ou de sa directrice, des collègues, au fil des lectures, dans sa propre expérience, etc. L’idée est de mettre en partage ces ficelles du
métier, mais aussi de se mettre au travail ou en état de vigilance intellectuelle entre deux séances.
Le cœur des séances sera probablement constitué par des séquences dites « deadlines » : offrir au étudiantEs une occasion de date limite de rendu de chapitres pour conjurer la procrastination ; et un espace de lectures et de retours sur ces premiers jets. On propose un envoi du travail trois semaines avant la séance. Si tout le monde est
d’accord, on peut éprouver à nouveau les vertus du fonctionnement suivant : au moins deux doctorant.es et l’organisatrice se désignent comme rapporteurs et rapporteuses.
Durant la séquence, dans un premier temps, l’auteur ou l’autrice n’a pas la parole : ce sont les lecteurs/lectrices qui lui font retour de ce qu’il ou elle a voulu dire. Puis la discussion s’élargit.
Ces séquences « deadlines » pourront aussi consister en « plancher sur le plan » : soumettre un plan de la thèse pour telle date (également trois semaines en amont), le
voir discuté et l’améliorer ensemble. Dans ce cas, il est probablement plus pertinent de commencer à donner la parole à l’auteur/autrice du plan, pour expliciter ses limites, et
les difficultés à les surmonter.
Si les doctorant.es le souhaitent, on peut se proposer des séances ou séquences dites « j’entre en écriture par la p’tite porte » : j’écris un petit truc qui ne mange pas de
pain, très en deçà du chapitre ou en amont du plan. Je reprends par exemple un extrait de mon journal de terrain et je le rédige: une situation, un portrait, un lieu… mais de
préférence une situation. Que je choisis pour sa banalité, son exemplarité, ou au contraire pour son caractère exceptionnel, paroxystique… à la limite peu importe si je ne
sais pas pourquoi je la choisis, du moment que je la choisis parce que je sais qu’elle importe. Pour moi et/ou pour « les gens ». Elle « dit » quelque chose du terrain, de
l’enquête, de l’objet, et le travail collectif, outre les retours sur l’écriture, pourra consister à essayer de comprendre ce qu’elle dit. Il s’agit d’aider à l’écriture bien sûr,
mais aussi de favoriser la construction d’une problématique par une approche rigoureusement inductive – donc anthropologique. Selon les besoins, on peut proposer d’autres exercices d’écriture : que se passe-t-il si j’écris ma thèse en mode « paysage » ? Travail sur la question du récit et de la mise en récit. Intrigue ou théorie ? Fil conducteur ? Passer de l’entretien au texte. Camper des personnages. Etc.
On envisage, de façon moins centrale, des séances ou séquences « hotline », ou pourrait-on dire au contraire de « gestion des affaires courantes », où en fonction des
besoins les doctorant.es pourront faire état de leur perplexité entre deux terrains, sur les acquis du premier, sur la boîte à outils méthodologiques à mettre en œuvre sur le second, sur la gestion des conséquences des gaffes qu’ielles viennent d’y commettre, etc. On pourra aussi y discuter blocages à l’entrée sur le terrain, difficultés à faire son coming-out d’anthropologue, et autres bourrages-papier aussi divers que classiques. En tout état de cause, le travail restera néanmoins strictement concentré sur la thèse à
proprement parler. Le séminaire ne sera pas, par exemple, un espace de formation à la rédaction d’articles scientifiques.
PROGRAMME
(dates provisoires à l’exception du 05/12)
- Séance 1 : jeudi 05/12 de 11h à 12h30 : séance « programme ».
- SEANCE 2 : jeudi 16/01 de 11h à 15h.
- Doc 1
- Doc 2
- SEANCE 3 : jeudi 06/02 de 11h à 15h.- Pêche aux trucs
- Doc 2
- SEANCE 4 : jeudi 13/03 de 11h à 15h.
- Doc 1
- Doc 2
- SEANCE 5 : jeudi 03/04 de 11h à 15h.
- Doc 1
- Doc 2
- SEANCE 6 : jeudi 15/05 de 11h à 15h.
- Doc 1
- Doc 2
- SEANCE 7 : jeudi 19/06 de 11h à 15h.
- Doc 1
- Doc 2
Mis à jour le 29 octobre 2024